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Mau Egyptien

 

Ses amis lui trouvèrent un chat mâle nommé Grégorio, il avait 11 ans et il était issu d'une famille mouchetée. Puis, elle acquit Geppa, un autre mâle "black smoke" par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Syrie.

 

Lulu et Geppa donnèrent naissance à une première portée toute mouchetée, comme les parents.

De ce couple naîtra Jojo, le premier chaton Mau de couleur bronze, une autre petite femelle de couleur silver que la princesse conservera.

Liza, la fille de Baba et Jojo, sera présentée à un concours à Rome en 1955.

 

Lorsque la princesse immigra aux Etats-Unis en 1953, elle fit enregistrer seulement 3 chats.

C'est ainsi que les chats arrivèrent pour la conquête des Etats-Unis.

 

Parmi eux, il y avait Baba, la femelle Silver âgée de 4 ans, Jojo (Georgio) le mâle bronze âgé de 3 ans et enfin Liza, la femelle silver de 11 mois qui avait été stérilisée.

 

Une fois bien installée dans ce nouveau pays, Nathalie Troubetzkoi continua de faire connaître cette nouvelle race de chats d'Egypte.

 

Elle fera des expositions, et fera reconnaître les chats, sous le nom de Mau égyptien.

Elle créa un élevage nommé "Chatterie de Fatima".

En 1957, Baba sera la première de la race à être couronnée championne.

Tous les Mau égyptien d'élevages descendent de ces tout premiers sujets.

La légende de la princesse

 

Une princesse russe nommée Nathalie Troubetskoy, fut exilée dans le palais de l'ambassadeur d'Egypte en Italie, durant la seconde guerre mondiale.

 

Elle était une grande amoureuse des chats, et elle est considérée comme la créatrice de la race.

Un jour, elle reçut par un petit garçon, un premier chat. C'était un chaton dans une boîte en carton. En le regardant, elle fondit tout de suite car le chaton avait une couleur inhabituelle. Nathalie lui donna le nom de Ludivine. Le chat par la suite fut surnommé Ludol puis Lulu.

 

Lulu était de couleur argent avec des taches noires. La princesse regarda d'où provennait la boîte dans laquelle le chaton lui avait été amené et s'aperçut que cela vennait d'Egypte.

 

C'est ainsi qu'elle en déduisit que le chaton provenait des descendants des chats de Pharaon.

 

La princesse décida de trouver un autre chat de cette race et elle demanda à ses amis de l'aider afin qu'elle puisse faire une portée toute mouchetée.

 

Le Mau égyptien est une très ancienne race de chat venant de l'Egypte. On le retrouve sur des gravures anciennes de plus de 4000 ans. C'était le chat réservé à l'élite de l'Egypte Antique, les Prêtres et les Pharaons. Il était très souvent qualifié de "mangeur de chagrin" car on lui prêtait la faculté de retenir les énergies négatives et de se dédoubler. Il était donc protégé au même titre qu’un dieu. Il était l'un des nombreux animaux dont les attributs furent vénérés. Il était notamment associé au symbole de protection. Tout d'abord avatar du dieu Rê en tant que pourfendeur du serpent Apopis, il connaîtra le sommet de son influence en tant qu'incarnation de la déesse Bastet.

 

Bastet est la déesse de la musique, de la joie du foyer, de la maternité et des chats. Elle possède des traits félins et son centre religieux se trouvait dans la ville de Bubastis. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours du second millénaire avant Jésus-Christ, le stockage des grains fait venir les rats, puis plus tard les serpents et enfin des chats. Les égyptiens adorent les chats et les papyrus les représentant sont nombreux. Ils montrent des chats de couleurs brunes, mouchetés de noir.

 

les Égyptiens aimaient s'entourer de chats, en plus d'en faire leur animal favori, ils les utilisaient pour la chasse. Les Égyptiens respectaient le chat, tant pour ses talents de chasseur, sa beauté et son caractère mystérieux.

 

N'était-il pas surtout le gardien de leurs champs de blé?

 

Le chat était considéré alors comme un membre de la famille, se prélassant dans une vie douillette. On lui offrait même de petits colliers d'or et de fines boucles d'oreilles. De toutes les façons possibles les Égyptiens mêlaient le chat à leur existence, par exemple en sculptant des figurines, en fabriquant des meubles ou encore en taillant des bijoux à leur effigie. 

 

lorsque l'animal venait à mourir, on le faisait momifier puis on le plaçait dans un sarcophage en bois et l'ensevelissait dans une nécropole ou dans le caveau familial. Les maîtres éplorés prenaient le deuil en se couvrant le visage de cendres et en se rasant les sourcils. Certains Égyptiens, éprouvant un amour profond pour leur chat, se faisaient même enterrer avec eux pour les suivre dans l'au-delà.

 

En Égypte, le bien-être du chat est chose sérieuse. En cas d'incendie, on sauve d'abord le chat de la maison. Quiconque provoque la mort d'un chat est passible de la peine capitale. On raconte même qu'un soldat de Jules César fut lynché par la population pour avoir tué accidentellement un chat. Au détriment des Égyptiens, les Perses et les Romains vont tirer avantage du respect qu'ils portent au chat. Capturant un grand nombre de chats, les soldats ennemis les emmènent dans la bataille et, menaçant de les tuer, forcent ainsi les Égyptiens à se rendre sans combattre.

 

 

 

 

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